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Bleu salé

by Claire Derib'

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1.
On ira voir la mer, Sentir des magnolias Et chialer des sirènes. Nonchalance mortifère, Il est temps que tu désertes ! On ira voir la mer, Pas besoin d’aller trop loin, On a pas les moyens ! On ira voir la mer, la mer, la mer ! Le soleil manque dans mon café ce matin. La brume prend toute la place dans ce ciel de radin. Pour vider son sac Rien de mieux que de remplir ses bagages. Et partir loin Respirer un nouveau refrain ? On ira boire la mer Jouer de la guitare Faire danser les sirènes. On ira voir la mer, la mer, la mer… Le soleil court après le monde, Où bien est-ce donc l’inverse Quand on fait le tour du monde ? Pour écrire une chanson sur le bonheur Il s’agirait de le vivre. Mais j’ai trop le train Sans le goût de voyager Sans la joie de le suivre ! Le jean dégueulassé Par les transports sans fin De ces villes trop mondaines pour moi ! Cap sur la mer respirer enfin La où les piafs sont bavards Traverser une floppée de parfum. Je retourne au local ! Je retourne au bercail ! Bientôt la fin ! Assez de noyer nos soirs Dans des larmes trop pâles, Direction la mer, Direction là-bas ! On ira voir la mer, la mer, la mer, la mer ...
2.
Les quais 02:56
Le ciel a la même teinte que le verre que tu bois, Nos rires ont le même goût que les lumières qu’on apprivoise. Le soir est doux comme la soie, Ce soir les violons parlent pour moi. Mais les bars nous jettent, Et septembre soulève mon épiderme. C'était le verre de trop, c'était la dernière goutte, Ah que ce vin était mauvais, mais nous le buvions jusqu'à nous rendre saoul. Mais vivre, oh vivre quel bonheur fou ! Ce soir la nuit est à nous. Et les lumières tournent, Quand sur les quais froids débarquent le jour. J’ai dépensé sur les quais Trop de sous, trop de soirs et d’énergie. J’ai dépensé sur les quais Trop saoul, trop de soif et trop d’ennui. Quand le vent du nord frappe et couvre la nuit J’y ai chopé la crève, et des milliers de rêves Avant l’inertie. A 5h du matin la ville n'est plus la même Les murs s'embrassent et les volets saluent la lumière. Et l'eau noir devient bleu clair. Qu'il est beau le reflet du ciel Dans ce miroir vivant Soulignés par des fils d'argents J’ai dépensé sur les quais Trop de tout, trop de toi et de nostalgie. J’ai dépensé sur les quais Trop fou, trop de joie et beaucoup de rires. Quand le vent du nord frappe et couvre la nuit J’y ai chopé la crève, et puis quelques lèvres Que je n’ai pas suivis. Sous les pavés on nage Sur les pavés on danse Les quais sont des rivages Qui avec la nuit tanguent.
3.
Mademoiselle 02:04
Petite minette, Très fière, Fine comme une cigarette, Dans son costume à paillettes, Mademoiselle, En tailleurs sur son banc de pierre Vend du rêve. Son regard est si clair, Qu’on peut y voir au travers, Son âge intermédiaire, 19 ans à peine, Elle est déjà belle en lumière, Cheveux en arrière. Les paquerettes Rebelles Lui chantent les poèmes Du bruit amer Du silence en polyester. Les flashs font des éclairs, Donne l’atmosphère Que la loi est de se taire Quand on a la chance de plaire. Mais ce joli monde moderne Sur son minois austère, Sur sa posture parfaite, Digne de poster, Trahissent sa jeunesse. Bichette. Le rêve de top modèle Devient blême Au fil des regards pas nettes Qui jettent sur elle Des dévolus éphémères, Voir utilitaire. Sa taille 34 n’inquiète Que sa mère L’anorexie complexe Son mal-être. Si certains la rêvent, Pas elle.
4.
Le cœur déchiré comme ma veste en jean. J’attends sur un banc que le vent balaie mon spleen. Le cœur, étroit, comme ma veste en jean. Les sentiments débordent et font jaillir mon spleen. Et les voix se mélangent Et j’ai ce sentiment étrange, De rire pour ne pas pleurer, De danser pour ne pas penser. Aux balcons se pendent des bouquets Qui ne me sont pas adressés. Les fleurs sont des pleureuses, Et l’amour, une moqueuse. Le ciel a la couleur de ma peine. Je me suis perdue, je crois, dans sa rengaine. La nuit n’est qu’un prétexte Pour finir les verres. Echec et mat comme ta peau Matte et check, drôle de numéro. Je ne serai jamais reine, Je n’en ai pas la dégaine. Et les mots sont bleus comme ma veste en jean ! Ma plume n’a rien pour soigner mon spleen. Je me sens un peu mal à l’aise dans ma veste en jean. Je n’ai qu’une envie : celle de partir ! Le cœur déchiré comme ma veste en jean J’attends sur un banc que le vent balaie mon spleen. Le cœur étroit, comme ma veste en jean, Recyclé, abîmé, mon cœur se vêtit de jean.
5.
Installé à ton port j'ai peur de prendre le vent Lovée dans tes voiles je crains que tout foute le camp Je vis de panamoras, presque de mélodrames On a tous un côté très cinéma Tu me promets des îles d'argent Je te vends des jours en satin blancs Tu me donnes des baisers de cotons Je t'offre des fleurs en chansons Je m'échoue sur ta plage Telle une image de carte postale Malo j’ai le mal de l’eau Malo j’ai le mal de tes mots Malo Tu jouais de ton charme Avec des nuages qui passaient par la Mes doigts découvrent une guitare Au rythme de tes larmes A bord de ton sourire je plane A bord de ton navire je rame J’arrive à ton port à bord d’un radeau Malo j'attends le prochain paquebot Et je mâche mes mots Dans ta bouche ils trouvent enfin écho. Malo j'ai le mal de l'eau Malo j'ai le mal de tes mots Malo Malo j'ai mal Malo j'ai le mal de l'eau Malo j'ai le mal de toi Malooo Malooo Malooo Malooo Malooo Malooo ouuuuh Malo j’ai le mal de l’eau Malo j’ai le mal de tes mots Malo j’ai le mal de tes mots Malo
6.
Tranquille, comme le cours de l'eau, Je nage dans le vide, je plonge dans ce tableau. Impassible comme le chant des dieux, Je m'incline sous l'arc des cieux. Et je m'avance vers toi, J'ai tant de mots à te jeter, Mais le songe s'arrête là, Avant qu'ils ne puissent te gifler. Non, je ne m'excuserai pas, J'ai trop souffert sans réciproque. Non, je ne pleurerai pas De cet amour qui dissone. Une porte, quatre cordes Dans notre discorde, tout se désaccorde. Un orchestre de cris et des nuages gris Annoncent la crise dans le ciel de Paris. Et tout se concorde Place de la Concorde Et tout se colporte Place de la Discorde. Non, je ne m'excuserai pas, J'ai trop souffert sans réciproque. Non, je ne pleurerai pas De cet amour qui dissone. Je me repasse cent fois le film Je n'ai pas les moyens de l'écrire J'imagine différemment ma vie Que tu fuis. Non, je ne m'excuserai pas, J'ai trop souffert sans réciproque. Non, je ne pleurerai pas De cet amour qui dissone.
7.
Tu cours dans une bulle sans l'éclater Ton âme roule et roule dans ses reflets violets, Les cargaisons de tes regrets Larguées au port de la tristesse. Bien, il est temps que tu te relèves. Avril ne se découvre pas d'un fil. Mon collant s'est filé jusqu'ici, Dans ce muscle mécanique Traîne un peu d'ennui. Les odeurs de muguet me rappelle Ces printemps adolescents Résonnant dans le rire grave D’un garçon dans l'opale Couvert par les notes du piano. Aujourd’hui la voix s’est éteinte Mais le piano a des allures de jazz Libre désormais. Tu cours dans une bulle // sans l'éclater Ton âme roule et roule dans ses reflets violets. Les cargaisons de tes regrets, Se sont éloignées du quai. Bien, tu t'es donc relevé ! Sur ta mappemonde, tu rêves en grand. Sur la mappemonde, tu rêves pour nous. La printemps est passé, et 25 années après, Enfin tu Peux voler.

credits

released May 16, 2023

Composition & paroles : Claire Derib'
Arrangements : Jean-Charles Wintrebert / 22db studio
Mix voix "Veste en jean" & "Mademoiselle" : Timothée Simiz
Guitare électrique & basse : Earvin Cissé
Piano et composition "Avril" : Samuel Nogier
Pochette + clip "Les quais" & "Place de la Concorde" : Oajilke / Anna Moreau
Clip "Veste en jean" : Anselme Courrau // Agence Duo studio

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Claire Derib' Paris, France

Du soleil, des poésies, beaucoup de piano, quelques rêves et un premier EP pour 2022.

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