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On ira voir la mer
03:29
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On ira voir la mer,
Sentir des magnolias
Et chialer des sirènes.
Nonchalance mortifère,
Il est temps que tu désertes !
On ira voir la mer,
Pas besoin d’aller trop loin,
On a pas les moyens !
On ira voir la mer, la mer, la mer !
Le soleil manque dans mon café ce matin.
La brume prend toute la place dans ce ciel de radin.
Pour vider son sac
Rien de mieux que de remplir ses bagages.
Et partir loin
Respirer un nouveau refrain ?
On ira boire la mer
Jouer de la guitare
Faire danser les sirènes.
On ira voir la mer, la mer, la mer…
Le soleil court après le monde,
Où bien est-ce donc l’inverse
Quand on fait le tour du monde ?
Pour écrire une chanson sur le bonheur
Il s’agirait de le vivre.
Mais j’ai trop le train
Sans le goût de voyager
Sans la joie de le suivre !
Le jean dégueulassé
Par les transports sans fin
De ces villes trop mondaines pour moi !
Cap sur la mer respirer enfin
La où les piafs sont bavards
Traverser une floppée de parfum.
Je retourne au local !
Je retourne au bercail !
Bientôt la fin !
Assez de noyer nos soirs
Dans des larmes trop pâles,
Direction la mer,
Direction là-bas !
On ira voir la mer, la mer, la mer, la mer ...
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2. |
Les quais
02:56
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Le ciel a la même teinte que le verre que tu bois,
Nos rires ont le même goût que les lumières qu’on apprivoise.
Le soir est doux comme la soie,
Ce soir les violons parlent pour moi.
Mais les bars nous jettent,
Et septembre soulève mon épiderme.
C'était le verre de trop, c'était la dernière goutte,
Ah que ce vin était mauvais, mais nous le buvions jusqu'à nous rendre saoul.
Mais vivre, oh vivre quel bonheur fou !
Ce soir la nuit est à nous.
Et les lumières tournent,
Quand sur les quais froids débarquent le jour.
J’ai dépensé sur les quais
Trop de sous, trop de soirs et d’énergie.
J’ai dépensé sur les quais
Trop saoul, trop de soif et trop d’ennui.
Quand le vent du nord frappe et couvre la nuit
J’y ai chopé la crève, et des milliers de rêves
Avant l’inertie.
A 5h du matin la ville n'est plus la même
Les murs s'embrassent et les volets saluent la lumière.
Et l'eau noir devient bleu clair.
Qu'il est beau le reflet du ciel
Dans ce miroir vivant
Soulignés par des fils d'argents
J’ai dépensé sur les quais
Trop de tout, trop de toi et de nostalgie.
J’ai dépensé sur les quais
Trop fou, trop de joie et beaucoup de rires.
Quand le vent du nord frappe et couvre la nuit
J’y ai chopé la crève, et puis quelques lèvres
Que je n’ai pas suivis.
Sous les pavés on nage
Sur les pavés on danse
Les quais sont des rivages
Qui avec la nuit tanguent.
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3. |
Mademoiselle
02:04
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Petite minette,
Très fière,
Fine comme une cigarette,
Dans son costume à paillettes,
Mademoiselle,
En tailleurs sur son banc de pierre
Vend du rêve.
Son regard est si clair,
Qu’on peut y voir au travers,
Son âge intermédiaire,
19 ans à peine,
Elle est déjà belle en lumière,
Cheveux en arrière.
Les paquerettes
Rebelles
Lui chantent les poèmes
Du bruit amer
Du silence en polyester.
Les flashs font des éclairs,
Donne l’atmosphère
Que la loi est de se taire
Quand on a la chance de plaire.
Mais ce joli monde moderne
Sur son minois austère,
Sur sa posture parfaite,
Digne de poster,
Trahissent sa jeunesse.
Bichette.
Le rêve de top modèle
Devient blême
Au fil des regards pas nettes
Qui jettent sur elle
Des dévolus éphémères,
Voir utilitaire.
Sa taille 34 n’inquiète
Que sa mère
L’anorexie complexe
Son mal-être.
Si certains la rêvent,
Pas elle.
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4. |
Veste en jean
02:56
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Le cœur déchiré comme ma veste en jean.
J’attends sur un banc que le vent balaie mon spleen.
Le cœur, étroit, comme ma veste en jean.
Les sentiments débordent et font jaillir mon spleen.
Et les voix se mélangent
Et j’ai ce sentiment étrange,
De rire pour ne pas pleurer,
De danser pour ne pas penser.
Aux balcons se pendent des bouquets
Qui ne me sont pas adressés.
Les fleurs sont des pleureuses,
Et l’amour, une moqueuse.
Le ciel a la couleur de ma peine.
Je me suis perdue, je crois, dans sa rengaine.
La nuit n’est qu’un prétexte
Pour finir les verres.
Echec et mat comme ta peau
Matte et check, drôle de numéro.
Je ne serai jamais reine,
Je n’en ai pas la dégaine.
Et les mots sont bleus comme ma veste en jean !
Ma plume n’a rien pour soigner mon spleen.
Je me sens un peu mal à l’aise
dans ma veste en jean.
Je n’ai qu’une envie : celle de partir !
Le cœur déchiré comme ma veste en jean
J’attends sur un banc que le vent balaie mon spleen.
Le cœur étroit, comme ma veste en jean,
Recyclé, abîmé, mon cœur se vêtit de jean.
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5. |
Malo ( remix 2023 )
03:51
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Installé à ton port
j'ai peur de prendre le vent
Lovée dans tes voiles
je crains que tout foute le camp
Je vis de panamoras, presque de mélodrames
On a tous un côté très cinéma
Tu me promets des îles d'argent
Je te vends des jours en satin blancs
Tu me donnes des baisers de cotons
Je t'offre des fleurs en chansons
Je m'échoue sur ta plage
Telle une image de carte postale
Malo j’ai le mal de l’eau
Malo j’ai le mal de tes mots
Malo
Tu jouais de ton charme
Avec des nuages qui passaient par la
Mes doigts découvrent une guitare
Au rythme de tes larmes
A bord de ton sourire je plane
A bord de ton navire je rame
J’arrive à ton port à bord d’un radeau
Malo j'attends le prochain paquebot
Et je mâche mes mots
Dans ta bouche ils trouvent enfin écho.
Malo j'ai le mal de l'eau
Malo j'ai le mal de tes mots
Malo
Malo j'ai mal
Malo j'ai le mal de l'eau
Malo j'ai le mal de toi
Malooo Malooo
Malooo Malooo
Malooo
Malooo ouuuuh
Malo j’ai le mal de l’eau
Malo j’ai le mal de tes mots
Malo j’ai le mal de tes mots
Malo
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6. |
Place de la Concorde
03:01
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Tranquille, comme le cours de l'eau,
Je nage dans le vide, je plonge dans ce tableau.
Impassible comme le chant des dieux,
Je m'incline sous l'arc des cieux.
Et je m'avance vers toi,
J'ai tant de mots à te jeter,
Mais le songe s'arrête là,
Avant qu'ils ne puissent te gifler.
Non, je ne m'excuserai pas,
J'ai trop souffert sans réciproque.
Non, je ne pleurerai pas
De cet amour qui dissone.
Une porte, quatre cordes
Dans notre discorde, tout se désaccorde.
Un orchestre de cris et des nuages gris
Annoncent la crise dans le ciel de Paris.
Et tout se concorde Place de la Concorde
Et tout se colporte Place de la Discorde.
Non, je ne m'excuserai pas,
J'ai trop souffert sans réciproque.
Non, je ne pleurerai pas
De cet amour qui dissone.
Je me repasse cent fois le film
Je n'ai pas les moyens de l'écrire
J'imagine différemment ma vie
Que tu fuis.
Non, je ne m'excuserai pas,
J'ai trop souffert sans réciproque.
Non, je ne pleurerai pas
De cet amour qui dissone.
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7. |
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Tu cours dans une bulle sans l'éclater
Ton âme roule et roule dans ses reflets violets,
Les cargaisons de tes regrets
Larguées au port de la tristesse.
Bien, il est temps que tu te relèves.
Avril ne se découvre pas d'un fil.
Mon collant s'est filé jusqu'ici,
Dans ce muscle mécanique
Traîne un peu d'ennui.
Les odeurs de muguet me rappelle
Ces printemps adolescents
Résonnant dans le rire grave
D’un garçon dans l'opale
Couvert par les notes du piano.
Aujourd’hui la voix s’est éteinte
Mais le piano a des allures de jazz
Libre désormais.
Tu cours dans une bulle // sans l'éclater
Ton âme roule et roule dans ses reflets violets.
Les cargaisons de tes regrets,
Se sont éloignées du quai.
Bien, tu t'es donc relevé !
Sur ta mappemonde, tu rêves en grand.
Sur la mappemonde, tu rêves pour nous.
La printemps est passé, et 25 années après,
Enfin tu Peux voler.
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Claire Derib' Paris, France
Du soleil, des poésies, beaucoup de piano, quelques rêves et un premier EP pour 2022.
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